Vincent Ogé (1750-1791) est né à Saint-Domingue, dans une famille aisée de « libres de couleur ». Il se bat pour obtenir l’égalité des droits civiques mais est arrêté en janvier 1791, et exécuté le mois suivant avec ses compagnons. Le cartouche au trophée militaire, palmier et bonnet phrygien avec devis « Liberté, Égalité, République d’Haïti », est celui qui orne le drapeau de la nouvelle et première république noire, celle d’Haïti.
F. Grenier
Le jeune Ogé arrivant au Cap le 12 octobre 1790 et déployant l’étendard de la Liberté
1822
Lithographie, 31x23,9 cm
Bordeaux, musée d’Aquitaine, legs Chatillon, inv. 2003.4.337
Alexandre Pétion est le fils du colon bordelais Pascal Sabès, propriétaire à Port-au-Prince. Sa mère est qualifiée de « mûlatresse ». Il combat Toussaint Louverture du côté français avant de rejoindre Jean-Jacques Dessalines qui proclame l’indépendance d’Haïti en 1804. Contribuant à la chute de Dessalines couronné empereur, il devient Président de la République d’Haïti de 1806 à 1818 pour la partie sud de l’île, le nord étant gouverné par le général Christophe qui ne le reconnaît pas.
Villain, d’après Barincou
Alexandre Pétion, Président d’Haïti
Vers 1820
Lithographie, 34x24 cm
Bordeaux, musée d’Aquitaine, legs Chatillon, inv. 2003.4.344
Les trente députés de la Montagne sont représentés sur quatre travées de bancs de la Chambre. Le grand intérêt de ce mouchoir est la présence, juste à côté de Victor Schoelcher (noté n°18), du député de la Guadeloupe Louisy Mathieu (n°17) (1817-1874), qui siège l’Assemblée nationale du 22 août 1848 au 26 mai 1849.