I.3 Ports d'esclaves français et américains

placeholder legende

{image_legende}

Cette « Entrée du port », peinte vers 1790, montre une ville en cours de transformation. La douane, où étaient pesées les marchandises et la Maison de l’armateur tout juste construite y figurent. Des amoncellements de matériaux sur les quais évoquent les mutations urbaines contemporaines.

NOËL, Alexandre Jean (1752-1834),
Entrée du port du Havre,
gouache sur papier, 62 x 95 cm.
Le Havre, Musées d'art et d'histoire, inv. 2022.1.1,
achat, œuvre acquise avec le concours de l'État et de la Région Normandie

Cette gravure représente la décoration du plafond de la coupole du Grand Théâtre de Bordeaux. L’allégorie choisie est un triple hommage aux arts, aux bâtisseurs du théâtre et à la ville de Bordeaux. Aux pieds de la ville, représentée par une femme protégée par Athéna et Hermès, apparaissent les richesses qui assurent sa prospérité, à savoir le commerce maritime, le vin, et les esclaves.

Noël Le Mire (1724-1800), d'après Jean-Baptiste-Claude Robin (1734-1818)
Apollon et les muses agréent la dédicace d'un temple élevé par la ville de Bordeaux
1782 Gravure, Diam. 75 cm Bordeaux, musée d'Aquitaine, inv. 88.31.1

Image

Noël Le Mire (1724-1800), d'après Jean-Baptiste-Claude Robin (1734-1818) Apollon et les muses agréent la dédicace d'un temple élevé par la ville de Bordeaux 1782 Gravure, Diam. 75 cm Bordeaux, musée d'Aquitaine, inv. 88.31.1

Image

détails du plafond

{image_legende}

« Vue d’optique gravée d'après le tableau original appartenant au Roy et faisant partie de la collection des ports de France, ordonnée par M. le Marquis de Marigny conseiller du Roy en ses conseils ». Au XVIIIe siècle, la flotte marchande augmente et les échanges commerciaux avec les Antilles s’intensifient. A la fin du siècle, Bordeaux occupe la deuxième place des principaux ports négriers derrière Nantes.


Anonyme, d'après Joseph Vernet (1714-1789)
Seconde partie de la ville et du port de Bordeaux prise de côté des Salinières
Fin du XVIIIe siècle
Eau-forte sur papier vergé, 36x48 cm
Bordeaux, musée d'Aquitaine, inv. 63.88.23

{image_legende}

D’après un dessin de COCHIN, Charles-Nicolas dit Cochin le fils (1715-1790)
Vue de Rouen depuis la rive gauche 
Rouen, 1777
Gravure à l’eau forte et burin sur papier blanc, 46,3 x 73,5 cm
Département des arts graphiques du Musée des Beaux-arts de Rouen-RMM
AG.1939.9.1

{image_legende}

Cette vue générale de Rouen en 1847 dépeint l’activité d’une ville modernisée, dont le port de commerce est resté, pour le moment, au cœur de la ville. Les marchandises qui transitent sur ses quais alimentent à la fois les usines de la rive gauche, dont l’on devine les cheminées, le territoire de la basse vallée de Seine et la région parisienne.

ROWBOTHAM, Thomas Charles Leeson (1823-1875)
Vue générale de Rouen depuis Bonsecours
Londres, 1847
Aquarelle et rehaut de gouache sur papier  90x 125 x 10 cm
Rouen, musée des Beaux-arts de Rouen,
département des Arts graphiques – RMM, inv. AG.2006.3.1
© Réunion des Musées Métropolitains, Rouen Normandie.
Cliché Y. DESLANDES.

{image_legende}

Cette vue naïve donne une idée de la configuration du port de Honfleur au 18e siècle. La Seine borde alors directement ses murailles, de simples jetées encadrant l'unique entrée dans ses bassins.

Panorama de la ville de Honfleur, de l’église Saint-Léonard à l’extrémité du Cordon royal,
18e siècle, huile sur toile, 36,8 X 105,5 cm,
musée de la Marine, Honfleur, inv.39.93
(c) Illustria

{image_legende}

MOITHEY, Maurille Antoine (1732-1810)
Plan de la ville et fauxbourgs d’Honfleur (telle qu’elle étoit jusqu’en 1770),
fin du 18e siècle
eau-forte sur cuivre, 20,8 X 29,3 cm (au coup de planche),
musée Eugène Boudin, Honfleur, inv.2003.21.6
Don de la Société des amis du musée Eugène Boudin
© Illustria

{image_legende}

Cahier-registre des correspondances des négociants du Havre,
Le Havre, 1749-1772

{image_legende}

En 1776, Nicolas Ozanne, dessinateur de la Marine, réalise pour Louis XVI une série de vues des ports français. Il livre de Nantes l'image d'un port en plein essor. Signe perceptible de cette richesse, les grands hôtels particuliers se développent le long du quai de la Fosse. Les travaux de construction et de préparation de la coque sont fidèlement rendus sur cette gravure, mais les grands trois-mâts qu'il représente dans le port sont une interprétation : les navires de fort tonnage ne peuvent alors remonter jusqu'au port.

Notice : © Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes

OZANNE, Nicolas (1728-1811) Le port de Nantes Vu du Chantier de Construction de la Fosse
1776
Gravure sur papier, 27 x 36,9 cm Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes, inv. 970.2.23
Fonds du musée des Salorges
Crédit photo : © Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes