I.2 Revue historique : quatre siècles de commerce, des millions d'esclaves africains déportés

Collection Photo Le Havre, inv.1952.46.1, originale musée d'Histoire de Saint Malo

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Le Code Noir ou Recueil de réglemens rendus jusqu'à présent, concernant le Gouvernement, l'Administration de la Justice, la Police, la Discipline & le Commerce des Nègres dans les Colonies Françoises
Livre imprimé 12 X 8 cm (fermé),
Archives départementales du Calvados
©AD14

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Récapitulation générale de toutes les Marchandises des Colonies, importées au Havre de Grâce, depuis le premier Janvier jusqu’au 31 Décembre 1776,
Rouen, Machuel,
Le Havre, Ch. Fr. Gentais,
1777

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Ce tableau, dressé par le capitaine du navire après son arrivée à Saint-Domingue, donne la liste des courtiers avec lesquels il a traité en Afrique, dénombre les captifs embarqués à bord ainsi que les marchandises contre lesquelles on les a échangés.

Tableau général de la cargaison des nègres et des marchandises du navire la Bonne Amitié,
1786-1788,
registre manuscrit,
encre sur papier (44 feuillets), 55 X 84,5 cm,
musée de la Marine, Honfleur, inv.48.186,
don de la famille Toublet, 1975
©Illustria

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Planterose frères,
Jacques Duval d’Epremesnil,
Contrat d'affrètement par la Compagnie royale du Sénégal de la flûte le Saint-Jean, du Havre, appartenant à M. Duval d'Eprémesnil.
Archives municipales de la ville du Havre

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Les armes et munitions font partie des objets échangés contre des captifs. Les estimations indiquent que les Européens vendaient jusqu’à 300 000 fusils par an sur le continent africain dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ils contribuaient à maintenir un état de guerre endémique dont les prisonniers alimentaient les marchés d’êtres humains vendus comme esclaves.

Fusil de traite
Londres, Barnett, XVIIIe siècle
Bois et métal, longueur 170 cm
Bordeaux, musée d'Aquitaine, inv. 95.36.433

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La forte valeur ajoutée des produits indiens et asiatiques, dont la vente se tient de manière exclusive à Nantes entre 1720 et 1733, est à l’origine d’un enrichissement sans équivalent pour la ville. Durant cette période, les pièces de textile rapportées des Indes et les cauris, de petits coquillages ramassés aux Maldives, arrivent dans le port dans des proportions jamais égalées jusqu’ici. Or ces produits constituent la part principale, en valeur, des biens échangés en Afrique contre les captifs. À Nantes, les armateurs sont donc particulièrement favorisés par la conjonction des routes commerciales.

Notice : © Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes

PETITPIERRE ET COMPAGNIE (1791-1803) Toile imprimée des indes (« indienne ») réalisée pour le marché occidental
18e siècle
Impression à la planche de bois sur coton, 83 x 124 x 208 cm Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes, inv. 2004.20.1
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Crédit photo : © Antoine Violleau Chateau des ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes